Black November (2012) and its social-change potential: reactions from the audience

Main author: Agina, Anulika
Format: Journal Article           
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Summary: This article examines, through multiple film screenings and Focus Group Discussions, the potential of Black November (2012) to initiate social change in the 20th anniversary of Ken Saro-Wiwa’s death. Current research on African film is skewed towards broad representations of urban and rural lives, thus making the reception of indigenous popular films an understudied area. Virtually absent in African film scholarship is the reception of the films as agents of potential social change. The nexus between popular films and social change is examined here in the aftermath of failed formalized processes of conflict resolution. Recent popular film reception studies (Krings and Okome, 2013) have transnational foci, which focus on African emigrants’ conditions of life in foreign localities. The paper, therefore, evaluates the impact of popular films on viewers and how they interpret the film as being instrumental in changing oppressive situations in the Niger Delta. It deploys the theory that the arts function as peace-builders and tools for social change among conflicting parties (Shank & Schirch, 2008) in the light of the Niger Delta struggles, particularly those championed by Ken Saro-Wiwa, which are revisited two decades after his internationally-condemned murder. Findings include that Black November cannot function in isolation to produce social change but must work within a broad framework of strategies serving the same goal. // Cet article examine, à travers différentes projections de film et des Groupes de discussion thématiques, le potentiel de Black November (2012) pour initier un changement social au 20ème anniversaire de la mort de Ken Saro-Wiwa. La recherche actuelle sur le film africain est biaisée se concentrant sur des représentations larges des vies urbaines et rurales, si bien que la réception de films populaires autochtones est un domaine sous étudié. La façon dont les films potentiels agents de changement social sont reçus est virtuellement absente comme thème de la recherche sur les films africains. Le lien entre les films populaires et le changement social est examiné ici suite à l’échec de processus formalisés de résolution de conflit. Des études récentes se penchent sur la réception des films cette attention est transnationale. Ces études se concentrent sur les conditions de vie des émigrés africains dans des régions étrangères. L’article évalue par conséquent l’impact des films populaires sur les spectateurs, la façon dont le film est interprété, et son caractère instrumental pour modifier des situations d’oppression dans le Delta du Niger. La théorie qu’il déploie est que les arts fonctionnent comme des constructeurs de paix et des outils de changement social parmi des parties en conflit à la lumière des luttes dans le Delta du Niger, en particulier celle défendue par Ken Saro-Wiwa, qui sont revisitées une vingtaine d’années après son meurtre internationalement dénoncé. On a découvert que Black November ne peut pas fonctionner de façon isolée pour produire un changement social mais doit fonctionner dans un cadre plus vaste de stratégies visant le même objectif.